• Dernacueillette

     

    Partie dans l'Aude pour un petit week-end entre amis, je me suis arrêtée dans le petit village de Dernacueillette, non loin du lieu de rassemblement de Massac.

    Je ne m'y suis arrêtée que quelques minutes, mais j'ai découvert un joli village, avec de petites rues bien agréable. On y devine encore la vie du château qui n'existe plus mais dont l'empreinte est toujours bien ancrée dans les lieux.

    Sur la place du village, une petite cascade tient une bonne place. Tout près de là, un espace détente permet aux habitants et aux visiteurs de se détendre.

    Je n'ai pas pu voir la cascade de Bairal située à la sortie du village en direction de Massac car elle ne coule quasiment plus en juin mais elle reste bien visible. Un petit espace en bordure permet de s'arrêter et de s'installer à la table de pique-nique.

     

    La galerie photos.

     

     

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  • Carcassonne - La cité médiévale

     

    Ce dimanche 5 mars 2017, la visite du château, des remparts et de l'abbaye était gratuite. L'Isle-Jourdain (32) étant à 130 kilomètres de là, me voilà partie vers Carcassonne soit 1h20 de route environ. Arrivée peu après 9h, j'arpente les rues désertes de la cité médiévale.

    Quel bonheur ! Pas ou peu de touristes, les magasins encore fermés...  Seules certaines terrasses obstruaient la vue.

    9h30, ouverture des portes du château Comtal. Nous n'étions qu'une dizaine à attendre devant les portes. Après avoir retirer un ticket, les lieux sont à nous. Quel plaisir de déambuler ainsi avec l'impression que le château et ses remparts n'attendaient que nous, dommage que le temps était menaçant.

    J'ai pris énormément de photos du château Comtal, des remparts, de la Basilique... toutes sont à voir dans la galerie.

     

    Je connais plusieurs variante de la légende de Dame Carcas. En voici une :

    Le Saint empereur Charlemagne, ayant appris que la forte ville de Carcaso était au pouvoir des Sarrazins, résolut de la rendre au maître omnipotent, au Christ, fils de Dieu. Entouré de ses douze pairs et de ses douze cents paladins, suivi d'escadrons et de bataillons sans nombre, il descendit des montagnes prochaines comme une mer débordée.
    Le Prince Balaach, le seigneur de la forteresse, rassembla ses chevaliers arabes et leur dit :
    — Plus drue est la moisson, plus joyeux est le faucheur : par Allah, mes compères, égaudissez-vous ; nous allons grandement faucher ! Mais à la première rencontre le prince fut tué et tous ses chevaliers aussi. Donc il y eut force joie sous les tentes chrétiennes, mais force deuil et larmes dans la Cité.
    Cependant la femme de Balaach, qui avait nom Carcas, se fit couvrir des armes de son mari, et, comme une vertueuse et vaillante dame qu'elle était, elle se mit à la tête des chevaliers qui restaient dans la citadelle. À compter de cette heure, Charlemagne n'eut pas toujours la victoire, le siège dura cinq ans.
    On se livra à de bien galantes batailles, on se donna de splendides tournois. C'était des fêtes où l'on se pourfendait sans merci, mais avec les plus gracieux salamalecs, avec tous les égards de la plus raffinée étiquette. C'était merveille ! Charlemagne admirait Dame Carcas. Le favori du bon empereur, le comte Oliban, ayant été balafré par elle, l'aimait d'un amour éperdu.
    On se battit si bien, on festoya si fort, qu'un beau soir la noble sarrazine rentra seule en la ville ; il ne lui restait plus que son nain et son page. Quand commença le premier jour de la sixième année, le nain était mort, le page s'était fait tuer. Carcas fit des hommes de paille et les posta sur les créneaux. Ce que croyant de loin et prenant pour des soudards, Charlemagne dit :
    — Est miracle la foison de guerriers qui demeure là-dedans ! – et le front sombre il soupira. Demain Dame Carcas trouvant pour seule victuaille un pourceau et une hermine de blé, elle donna l'hermine de blé au pourceau et le précipita en bas des murs, où il s'ouvrit en long.
    — Place débordante de vivres, que celle où l'on donne le froment aux plus viles bêtes ! murmurèrent les barons chrétiens. Ce fait ayant été rapporté à Charlemagne, il manda ses douze pairs, ses douze cents paladins, fit équiper son armée et leva le siège.
    Ainsi le bon empereur se retirait le dernier, et à sa droite marchait l'amoureux Oliban, qui moult fois virait la tête en arrière. Mais tout à coup le cor sonne, la herse s'abaisse, et prodige vu par l'armée entière, l'orgueilleuse Tour Pinte s'incline deux fois devant Charlemagne, son légitime maître. La place se rendait.
    — Carcas sonne ! s'écria Oliban plein de joie.
    — Voilà un mot joyeux, dit l'empereur, je veux qu'il soit désormais le nom de cette fière ville. Je te la donne, comte Oliban, et puisque tu es le parrain de la cité, je veux que tu sois le mari de sa dame : elle est digne d'être chrétienne et femme d'un gentilhomme.

    Il fut fait selon le désir de l'empereur, et de cette alliance guerrière sortit une longue dynastie de comtes.

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