• Gers

    Le Gers et sa multitude d'activités diverses et variées.

    Il y en a pour tous les goûts...

  • Hitton

    En cette fin d'après-midi du mois d'août, je me dirige vers Biran (Gers) pour visiter la Ferme du Hitton*.

    La propriétaire nous accueille, nous présente son élevage d'ânesses des Pyrénées*. L'élevage ne possède pas de mâle, pour préserver la race et pour ne pas dépasser le nombre de 25 bêtes, ce qui est suffisant pour les besoins de production de la ferme. Des mâles viennent au printemps, au moment des chaleurs pour faire perdurer l'élevage. C'est l'association des éleveurs d'ânes et de mulets des Pyrénées (APY) qui assure ces échanges de différents élevage. La gestation des ânesses dure 12 mois. Le parti-pris des éleveurs est de faire naitre chaque ânesse 2 années d'affilées et de laisser une année sans naissance pour assurer aux ânes une bonne santé.

    Ensuite, vient l'explication de la distillation des plantes cultivées sur place, puis direction le laboratoire de saponification à froid, pour les détails sur la fabrication des savons.

    Puis vient le moment de câliner les ânons avant le retour de leurs mères. Un moment privilégié au milieu d'ânons disposés à se faire brosser et/ou caresser bien qu'impatients à retrouver leurs mères.... et ils le font savoir par leurs braiments.

    Le temps est venu de laisser les ânons retrouver leurs mamans pour la tétée ou simplement pour brouter en famille, et de nous diriger vers la boutique.

    Là, nous pouvons goûter le lait d'ânesse. Je n'aime pas le lait de vache, son odeur m’écœure, et pourtant, ce lait si léger me laisse une agréable sensation. Un goût très subtil de foin dans ce qui ressemble à de l'eau aromatisée ou du lait végétal. 

    Il ne reste plus qu'à se laisser guider vers la boutique pour éventuellement acheter savon, huile essentielle, eau florale ou tout autre produit proposé.

    Petit bonus : on peut goûter la délicieuse pâte à tartiner au lait d'ânesse et se laisser tenter.

    La ferme propose des ateliers savonnerie, des balades avec un âne, des bains au lait d'ânesse ainsi que différents modes d'hébergements.

    Une visite à faire pour comprendre le travail réalisé et se rendre compte du respect de l'animal et de la nature.

     

     

    La ferme du Hitton : le lien vers leur site Internet : https://hitton.fr/fr/ Nouvelle fenetre

    L'âne des Pyrénées : façonné par des siècles d'utilisation en milieu difficile, est un champion du travail ! C'est un âne polyvalent, que les bergers et les randonneurs apprécient pour son endurance, son énergie et son aptitude à l'attelage ou simplement à monter. Les femelles produisent un lait apprécié pour la fabrication de produits cosmétiques. Enfin, comme tous les ânes, il est docile, patient et complice des petits et des grands !

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  • Fleurance

    Le temps d'un week-end (10 et 11 septembre 2022), la bastide de Fleurance s'est projetée au temps des chevaliers pour célébrer ses 750 ans d'existence.

    Plusieurs compagnies donnèrent vie à un campement médiéval installé dans une clairière proche du Gers. Là, se déroulaient spectacles équestres, combats à l’épée, initiations (lancer de hache, combat à l'épée, frappe de la monnaie, etc.). Installés autour de la lice*, différents artisans montraient leurs savoir-faire. Des jeux médiévaux étaient à disposition des petits et des grands.

    Un mariage médiéval a eu lieu sur le parvis de l’Église (je ne l'ai malheureusement pas vu).

    Le samedi soir, un spectacle de feu se tenait sur la place de la mairie avec troubadours, jongleurs et cracheur de feu.

    Tout était prévu pour une immersion moyenâgeuse.

    Deux temps forts pour cet anniversaire :

    La pose du pal, pour célébrer la fondation de la bastide (comme au Moyen-âge). À l’époque, une fête était organisée pour planté le « pal » (long pieu) comme on le fait désormais en posant la première pierre. C'était le point de départ pour la construction de la bastide.

    L’inauguration du blason. Cet emblème en couleur représentait un individu ou un groupe de personnes pour symboliser la collectivité. Il était créé pour être vu et reconnu au premier coup d’œil, quelles que soient la distance et la lumière, notamment sur les champs de bataille.

     

     

    Capitale du Comté de Gaure, la ville de Fleurance a été fondée en 1272 par Géraud de Cazaubon et Eustache de Beaumarchais. En 1274, commence donc la construction de cette ville neuve. Les seigneurs veulent encourager le commerce par l’organisation de foires et de marchés. Ils décident donc de construire une bastide. Ils contrôlent ainsi les populations en les groupant, ce qui permet d’en tirer des avantages financiers, grâce à l’imposition.
    Une bastide est une ville nouvelle qui se construit suivant un plan particulier, celui de Fleurance à la forme d’un pentagone avec :
    - une place centrale. celle de Fleurance sera construite au sommet d’un mont,
    - des rues droites se coupant à angles droits,
    - une église proche de la place centrale.
    À l’époque, lorsque la ville ne prend pas le nom de son fondateur, elle illustre le parrainage symbolique d’une grande cité. Eustache de Beaumarchais choisit le nom de Florencia pour cette nouvelle bastide en l’honneur de la prestigieuse Florence, en Italie. Cette volonté se retrouve également dans la devise de la ville « Florencia floruit, floret semperque florebit », « Fleurance a fleuri, fleurit et fleurira toujours ».

    Source : https://www.villefleurance.fr/histoire-et-patrimoine

    Lice : Champ clos où se déroulaient des joutes, des tournois.

    Blason : Le blason de Fleurance se décline en ces termes : « D'argent à l'aigle bicéphale au vol abaissé de sable; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or ordonnées 2 et 1. »

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  • Montréal

    Petite visite du joli village de Montréal-du-Gers. Ancien oppidum gallo-romain, Montréal est aussi une des premières bastides gersoises. Son patrimoine médiéval lui a valu d'être classé parmi les « Plus beaux villages de France ». Niché sur un promontoire, Montréal se situe dans la Ténarèze* en plein cœur du pays Armagnacais.

    Je découvre le village en longeant les remparts et en passant la porte, pour arriver rapidement sur une jolie place entourée d'arcades. En continuant la visite, je vois quelques maisons à colombages et une église en partie fortifiée.

    Pour agrémenter ma visite, je passe par l'Office du tourisme qui vaut le détour. Composé de 4 salles (1 accueil, 1 boutique et 2 espaces découvertes pour petits et grands) à arpenter en solo ou en famille, je suis attirée par la phrase : « Prenez La Clé des Champs et passez au salon ! ». C'est une invitation pour révéler l'étang et ses curiosités, y faire une petite promenade le long des berges de la rivière Auzoue, prendre son temps, assis sur le mobilier installé ici ou là pour le visiteur dans le fameux « salon », tout en découvrant la faune et la flore environnante.

    Montréal fait également partie des étapes sur les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle (via le GR654) et offre toutes sortes d’activités nature.

    Puis, direction villa de Séviac*, sur la colline voisine, qui a bénéficié d'une restauration de ses mosaïques et la construction d’un bâtiment de couverture. On se promène dans des vestiges gallo-romains, où l'on peut admirer et surtout imaginé ce que fut la vie dans ce palais de campagne avec ses salles en enfilade, ses colonnes de marbre, ses galeries ouvrant sur des jardins, ses thermes et ses mosaïques. Ces dernières sont uniques en Europe par leur nombre, leurs couleurs et leur état de conservation. On peut y voir des sols décorés de fleurs, de feuillages, de pampres (branches de vignes avec feuilles et grappes), d'oiseaux et de soleils. Un fascicule explicatif nous est remis à l'entrée afin de mieux visiter le site.

     

    Ténarèze : à l'origine, la Ténarèze est une route pré-romaine entre les bassins de l’Adour et de la Garonne ; elle permettait d’aller de Bordeaux en Espagne sans franchir de pont et était donc exempte d’octroi, les péages d’avant notre siècle. Elle franchit les Pyrénées au Port du Plan ; à Lupiac, elle se divise vers Sos et la vallée de la Garonne.
    Le nom Ténarèze nomme un pays transversal à une portion d’un embranchement de l’antique voie nord-sud !

    Villa de Séviac : La villa de Séviac est une luxueuse villa gallo-romaine datant de la fin du IVe siècle. Elle était située au cœur d’un ensemble agricole et viticole qui a pu atteindre 300 hectares. D’une surface de 6500m², cette villa est aujourd’hui considérée comme l’une des plus vastes résidences du sud-ouest de la Gaule. Elle se distingue par son exceptionnel ensemble de mosaïques et par ses vastes thermes.

    Villa Séviac 2015

    Bonus
    Ma visite de la villa Séviac en 2015 à découvrir (ou redécouvrir).

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