Profitant d'un moment moins pluvieux pendant mes congés de Noël, je suis allée prendre l'air au Parc du Couloumé. Bien sûr, en hiver il est bien moins agréable qu'aux beaux jours. D'un autre côté, on croise aussi moins de monde !!

Avant d'entrer dans le parc, on peut admirer le joli château du Couloumé (privé) datant du XVI^e siècle.

Dans le parc, on trouve un espace jeux pour les petiots avec balançoires, toboggans et autres distractions, ainsi que des jeux accessibles aux enfants en situation de handicap.

On se promène au milieu de chênes, de tilleuls, de saules et autres essences (plus ou moins connues), mais aussi d'arbustes comme des cornouillers ou des hortensias.

Des « caniparks » permettent aux propriétaires de chiens de laissés leurs canidés en liberté pour qu'ils puissent se défouler un peu.

De-ci, de-là, des bancs nous promettent une pause bien agréable lorsque le soleil montre le bout de son nez (même l'hiver).

Bordé par le Gers, le parc offre une belle vue sur la cathédrale Sainte-Marie et la voie verte (de la Passerelle du Moulias à Pont d'Endoumingue) mène jusqu'au centre ville d'Auch. En passant, on peut accéder au cinéma ainsi qu'au Circa et son Dôme de Gascogne haut de 20 mètres.

Chaque année, la ronde des crèches anime la partie Nord-Ouest du Gers. Cette balade d'une soixantaine de kilomètres nous fait (re)découvrir, par le biais des crèches, les villages gersois mais aussi alentours. Cette année le thème était : À la conquête de l'Ouest américain.

Depuis 1994 (date de création de cette jolie ronde) 2 villages gersois ne font plus partie du circuit, faute de bénévoles. Cette année, Mansonville, dans le département voisin du Tarn-et-Garonne fait son entrée dans le parcours.

Comme à mon habitude, j'ai pris des photos des crèches. Un clic sur les photos permet d'accéder aux galeries correspondantes.

Le circuit

Le dépliant avec toutes les animations autour de la ronde : Dépliant ronde des crèches 2017-2018 en PDF.

Ci-dessous, les liens pour (re)voir les 3 éditions précédentes :

Lors des journées portes ouvertes du tourisme gersois, j'ai visité la crèmerie nommée : « La chèvre qui rit ». Déjà le nom donne l'ambiance.

Le programme de la visite
Accueil des visiteurs à 16h (passé car il y a le 1/4 d'heure gascon).
Visite du fenil, de la chèvrerie et du quai de traite.
Balade dans les bois, à la rencontre des chèvres.
Retour avec le troupeau, câlins avec les chèvres.
Dégustation des produits de la ferme (lait, yaourt, fromage blanc, flambique, tomme et palets gersois).

Dans un espace calme, au milieu des vallons gersois, nous visitons cet élevage de chèvres qui ne se prend pas au sérieux. Bien que, lorsqu'il est question de l'animal, là, le sérieux revient. La chevrière nous raconte avec passion et humour son métier.

C'est un élevage bio, qui respecte le rythme de la nature, et où l'humain est à l'écoute de l'animal. Musique dans la chèvrerie, produits homéopathiques ou fleurs de Bach pour ces demoiselles. Elles sont bichonnées, dorlotées par une personne généreuse et bienveillante.

Les chèvres aiment les câlins et ne se gênent pas de nous bousculer un peu pour obtenir quelques caresses. Durant notre visite, 4 chèvres étaient restées dans la chèvrerie car, gourmandes de glands, elles n'étaient pas au meilleur de leur forme nous dit la chevrière avec un œil railleur. En nous parlant de ses chèvres, elle nous montre un tableau où sont inscrits les noms quelque peu malicieux de sa quarantaine de chèvres et de ses deux boucs (Tintin et Milou pour ne cité qu'eux !) avec les dates des naissances.

Ce fut une visite très intéressante et enrichissante. Les produits sont délicieux. Un pur moment de bonheur à partager en famille ou entre amis.

La galerie photos est ici.

Fenil : bâtiment où est conservé le foin.
Flambique : caillé de chèvre.