St-Clar, joli village gersois, est la capitale de l'ail blanc de Lomagne (titre disputé par la voisine Beaumont-de-Lomagne). Chaque année, début août, a lieu l'Estiv'ail, animation célébrant l'ail.

St-Clar a obtenu, en 2008, le label IGP (Indication Géographique Protégée) pour son ail blanc, trésor culinaire de la Lomagne.

Marché, producteurs d'ail, démonstration de tressage, dégustation de produits locaux cuisinés avec ce condiment, cela s'entend !

Un déjeuner était préparé par les Jeunes Agriculteurs du canton pour mettre l’ail à l’honneur. Au menu, Melon de Lectoure (tout proche) avec jambon de Bayonne (un peu plus éloigné !!) et son beurre d'ail, Magret de canard sauce à l'ail et son gratin de courgettes-pommes de terre, Fromage, Glace, Café et un verre de vin...

Celui-ci était précédé d'un apéritif offert par une équipe de bénévoles, avec un cocktail au floc (floc blanc, schweppes agrumes et grenadine) accompagné de tartines frottées à l'ail surmonté d'une rondelle de tomate et d'un tourin (une soupe) à l’ail.

Wallace assurait l'animation musicale durant le repas. Petit extrait :

Une journée sous le signe de l'ail avec des contes pour les enfants de 7 à ... ans, des jeux en bois l'après-midi et la soirée gourmande a clôturé cette journée.

Pour ma part, je n'ai pas tenu jusqu'au soir. Après déjeuner, je suis allée m'approvisionner en ail et échalotes à La maison de l'ail. Ce n'est pas seulement des producteurs, c'est aussi une boutique, une aire de pique-nique, une aire de camping-car. Un endroit à connaitre.

Mais le 16 août prochain, une autre animation qui cumulera concours d'ail et thonade aura lieu.

La galerie photo de ma matinée passée à St-Clar à consulter en cliquant sur l'image ci-dessous !

Un article sur un autre festival du village à (re)voir ici.

Petite visite de printemps à Fourcès, bastide ronde réputée pour son marché aux fleurs du dernier dimanche du mois d'avril. Ancien castelnau, il fait partie des plus beaux villages de France avec ses habitations à colombages, sa place circulaire bordée de platanes et son château (devenu hôtel-chambres d'hôtes en 1996). On peut se promener sur les chemins de ronde après être passé par la Tour de l'Horloge du XII^e siècle et se laisser charmer par les arboretums richement pourvus.

L'actuel château a été construit à la fin du règne de Louis XII et terminé sous celui de François 1^er.  Il fut d'abord « place-forte » au X^e siècle. Ériger sur une motte au centre du village, il fut donc « Castrum » (lieu fortifié) ceint de fossés.

Au XIII^e siècle, le roi Édouard 1^er, roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine en titre, se lie par un traité avec le seigneur de Fourcès.

Au XIV^e siècle, le château fut pratiquement détruit lors de la guerre dite de Saint-Sardos (1323-1327), prélude entre autres escarmouches franco-anglaises à la guerre de Cent ans.

Puis, Édouard III Plantagenêt, qui entre temps en avait hérité, décida de sa remise en état et en organisa la garde.

Enfin, le roi de France Charles VII, ayant reconquis la Gascogne, donna « commission d’abattre et démolir le château de Fourcès pour crime de félonie du co-seigneur du fief » en 1488. (Selon le cartulaire municipal de Condom, l’exécution de la sentence ne nécessita pas moins de « cinq à six cens hommes à pié, armatz de balestes, pes de crabe et aultres ferramens », ce qui laisse imaginer une bâtisse de taille très conséquente.)

Il me reste un mystère à élucider. Dans une rue, une sorte de petit autel en pierre (photo ci-dessous) m'intrigue. Je n'en connais pas l'utilité mais je finirais bien par trouver quelque chose.

La galerie photos, c'est par ici.

Sources historiques trouvées sur le site https://fources.fr/patrimoine/patrimoine-architectural/le-chateau-disparu.html

Ce week-end de Pâques avait lieu à St-Jean-Poutge, les journées portes ouvertes du domaine de Herrebouc. Vignerons indépendants, leurs crus sont à découvrir.

C'est ce que j'ai fait lors de leur journée portes-ouvertes : dégustations, chasse aux bouteilles dans les vignes, musique, atelier déco ... et tout cela dans le joli cadre d'un château gascon typique.

Arrivée en début d'après-midi, je n'ai pas participé à la chasse aux bouteilles, mais j'ai fait une petite promenade (un peu sportive car ça grimpe) dans les vignes qui se dessinent au gré des vallons gersois.

On est chaleureusement accueillit par 2 vigneronnes qui parlent de leur production avec beaucoup de passion et d'humour. On devine leur plaisir à élever et travailler les différents cépages pour obtenir des vins à la fois fruités et forts.

Pour ces journées, une formation très sympathique, dont j'ai oublié le nom, faisait l'animation musicale.

Quelques photos dans la galerie (en attendant les prochaines festivités fin avril)...

Le site Internet : http://herrebouc.fr/

Un peu d'histoire
Le Domaine de Herrebouc doit son nom à la famille Herrebouc qui le fit batir à la fin du XIII^e siècle sur les rives de la Baïse. La tour servait à défendre le moulin (aujourd'hui éffondré). La proximité de la Baïse permettait un passage à gué sa ur lroute entre Éauze et Auch qui fut, semble-t-il, un relais routier de grande importance.