• Livres

    Dans cette rubrique, je donne mes impressions sur les livres que j'ai lu.

  • Trois coracles cinglaient vers le couchant

     

     

    Résumé
    Trois coracles cinglaient vers le couchant. À leur bord, Uther, un chef de guerre de l'île de Bretagne, et ses compagnons de toujours. Leur destination, une île au bout de la mer, là où dit-on vivent les fées et les morts. Que va-t-il chercher si loin des terres habitées par les hommes ? Uther sait-il seulement qu'il va enfanter d'une légende destinée à traverser les siècles ?

     

    Une lecture surprenante sur la vie d’Uther Pendraig (ou Pendragon), bien avant la naissance du roi Arthur. Les chapitres se suivent dans une alternance entre deux espace-temps ; la période où Uther entreprend de rejoindre une île lointaine domaine des fées et des « come-backs » vers un temps retraçant son ascension en tant que chef de guerre de Bretagne.

    Loin de la légende arthurienne, on se plaît à suivre les protagonistes avec leurs doutes, leurs échecs, leurs espérances...

    À lire pour la curiosité de découvrir celui que l'on ne connait pas, Uther.

     

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • La télégraphiste de Chopin

    Une belle lecture, tirée d'une histoire vraie, celle de Rosemary Brown*.

    On suit un journaliste qui, incrédule, doit faire un article sur cette vieille dame qui prétend voir Chopin chez elle. Une maison de disque est prête à lui faire enregistrer ces morceaux inédits du compositeur.

    Au fil des pages, on se demande si cette medium pour le moins attachante est bien ce qu'elle dit être. Est-elle une virtuose cachant son savoir-faire ? Est-elle abusée par une supercherie ? Comment peut-elle retranscrire aussi bien la musique alors qu'elle n'a, dit-elle, qu'une vague notion de musique ?

    Difficile de se faire une idée.

     

    L'histoire
    Prague, automne 1995 : une habitante prétend « recevoir » chez elle la visite d'un compositeur illustre dont elle a le privilège de porter à l'attention du plus grand nombre les partitions qu'il lui dicte au fil de leurs rencontres. Au point de séduire une maison de disques. Sauf que le grand homme en question s'appelle Frédéric Chopin, et qu'il est mort à Paris, un siècle et demi plus tôt...
    Supercherie ? Mystification ? Tel est, en tout cas, le sentiment bien naturel de Ludvík Slaný, journaliste, au moment où il s'apprête à enquêter sur cette histoire pour le compte de la télévision d'un État sorti depuis peu de l'ère communiste.
    Commence alors une chasse au fantôme, entre matérialisme obtus et croyances en tout genre, espions reconvertis en enquêteurs privés, tenants d'un ordre ancien métamorphosés en jeunes loups du nouveau régime, où une paisible cantinière à la retraite révèle à un monde bouleversé la part d'ombre et de folie sur lequel il se réinvente.

     

     

     

     

    Rosemary Brown (1916-2001) prétendait entrer en communication post mortem avec nombre de compositeurs décédés qui l’auraient expressément sollicitée depuis l’au-delà à dessein présomptif de prouver l’existence d’une vie après la mort.
    Sa vie à lire en cliquant sur l'icône fichier pdf  (source Francemusique https://www.francemusique.fr/)

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Le Coeur battant du monde

     

    Un jour où je cherchais un livre à dévorer dans ma librairie de quartier, cette histoire de fils caché de Karl Marx me surpris. Je me laissais conseiller par ma libraire et pris le livre.

    Ce fut une belle découverte pour moi, du fait que ma connaissance de K. Marx se limitait simplement à ce nom illustre. Je n'avais donc jamais entendu parler d'un fils illégitime.

    Une plongée dans les bas-fonds de Londres à la fin du XIXe siècle et l'oppression des plus faibles. On y découvre la vie misérable de travailleurs s'éreintant dans des filatures jusqu'à la sécession américaine qui va priver l'industrie du coton de sa précieuse matière première. Les industriels se déchirent, la concurrence est cruelle...

    Dans ce contexte d'une Angleterre de l'ère Victorienne, on suit le chemin des différents protagonistes de l'histoire. Hormis Freddy* (le bâtard), il y a Charlotte, jeune irlandaise réfugiée à Londres et qui accepte d'élever cet enfant illégitime, sauvé de la mort par le docteur Malte, médecin (et secrètement avorteur) des indigents. Bien sûr, on rencontre Karl Marx et Friedrich Engels qui luttent ensemble pour un syndicalisme européen (AIT)* en émergence.

     

    L'histoire
    Dans les années 1860, Londres, le cœur de l'empire le plus puissant du monde, se gave en avalant les faibles. Ses rues sentent la misère, l'insurrection et l'opium. Dans les faubourgs de la ville, un bâtard est recueilli par Charlotte, une Irlandaise qui a fui la famine. Par amour pour lui, elle va voler, mentir, se prostituer sans jamais révéler le mystère de sa naissance.
    L'enfant illégitime est le fils caché d'un homme célèbre que poursuivent toutes les polices d'Europe. Il s'appelle Freddy et son père est Karl Marx. Alors que Marx se contente de théoriser la Révolution dans les livres, Freddy prend les armes avec les opprimés d'Irlande.

     

     

    Freddy Marx : K. Marx à sciemment ignorer son fils adultérin, qu'il a eu avec sa servante Hélène Demuth. Pour ne pas peiner sa femme, K. Marx demande à son ami Engels d'accepter de se faire passer pour le père.
    Freddy ressemble énormément à son père biologique et n'était admit dans la cuisine de maison qu'en l'absence de Mme Marx. Même après la mort des époux Marx, il n'a semble-t-il jamais connu la vérité sur sa naissance. Les 3 filles du K. Marx l'ont tenu à l'écart de la famille et n'ont jamais reconnu son existence. Pourtant, Tussy, la plus jeune d'entre elles était très liée à Freddy. Ce dernier aurait émigrer en Australie. (source : Esquisse pour un portrait de Marx – Victor Fay sur le site persee.fr)

    AITL (Association internationale des travailleurs) est le nom officiel de la Première Internationale, fondée le 28 septembre 1864 à Londres au Saint-Martin's Hall. Créée principalement à l'initiative de travailleurs et de militants français, anglais, allemands et italiens, son objectif premier est de coordonner les luttes syndicales et populaires de tous les pays. Elle comprend un comité central et de simples sections nationales.
    C'est Karl Marx, un intellectuel allemand réfugié à Londres depuis l'échec des révolutions de 1848, qui rédige les statuts de l'Association avec son ami Friedrich Engels : Le Manifeste du Parti communiste (son œuvre principale, Das Kapital, paraîtra trois ans plus tard, en 1867). En 1869, un débat divise l'AIT entre partisans de K. Marx, favorables à la gestion centralisée de l'association et à la création de partis politiques, et les « anti-autoritaires » réunis autour de l'anarchiste Mikhaïl Bakounine.
    En 1871, la défaite de la Commune de Paris et la répression qui la suit accentue le débat et provoque la rupture définitive entre ces deux tendances. Bakounine est exclu par le congrès de La Haye en 1872. Il crée alors avec ses camarades libertaires, l'Internationale anti-autoritaire.
    La Première Internationale disparaît en 1876. Elle est prolongée, en 1889, par l'Internationale ouvrière.
    (sources : Wikipédia, Herodote.net)

     

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire