•  Les Wisigoths à Toulouse

     

    Exposition des Wisigoths au musée Saint-Raymond (Toulouse) se tenant du 27 février au 27 septembre 2020. Munie d'un audioguide disponible à l'entrée de la salle, je commence ma visite.

    Plus de 250 objets, dont près de 200 prêtés par 35 institutions françaises et européennes (Ukraine, Pologne, Autriche...) sont répartis dans le parcours. Outre les audioguides, des écrans vidéos et des panneaux enrichissent la visite d'informations étonnantes. Il est vrai que ce n'est ni une période, ni un peuple étudiés à l'école.

    En parcourant l'exposition, je découvre ce peuple méconnu et qui pourtant à laissé son empreinte sur le territoire. Ainsi, ayant vécu quelques années à Poitiers, la bataille de Vouillé (Vienne) en 507 relatée sur les panneaux de l'exposition, prend tout son sens dans mon esprit. C'est après cette bataille que les Francs de Clovis prennent le contrôle du sud-ouest dont l'Aquitaine et Toulouse, obligeant les Wisigoths à se replier sur le littoral méditerranéen et en Espagne.

    Il y a 1 600 ans, les Wisigoths régnaient sur Toulouse (et bien plus). En 419, les Wisigoths s'installent dans le Sud-Ouest de la Gaule, sur un territoire consenti à Théodoric par l’empereur Honorius. Toulouse devient ainsi leur résidence royale, puis, au fur et à mesure des événements et de l’indépendance prise par les Goths, capitale du royaume de Toulouse sous le nom de « Tolosa ». Les rois wisigoths établissent leur dynastie et leur autorité de la Loire à Gibraltar, et du Rhône à l'Atlantique. À la mort Alaric II en 507, leur règne prend fin.

    Je découvre la bataille d'Andrinople dont je n'avais jamais entendu parler.

    J'apprends aussi que les wisigoths considérés comme « Barbares » étaient très cultivés et aussi très raffinés dans leur art, notamment l’orfèvrerie : fibules, boucles de ceinture, bagues et bijoux divers en or et pierres précieuses, mais aussi des petits peignes de bois... On peut voir tous ces objets durant la visite.

     

    Une visite très intéressante à voir seul(e) ou en famille.

    La galerie photos.

     

     

    La Bataille de Vouillé eut lieu au printemps 507, opposant l'armée des Wisigoths et des Auvergnats au sud, à celle des Francs (menée par Clovis et son fils aîné) au nord. Cette bataille vit la victoire des Francs, les Wisigoths perdant leur roi Alaric II au combat. Ils seront contraints d'abandonner à leurs vainqueurs un très vaste territoire entre la Loire et les Pyrénées, dans ce qui est aujourd'hui le midi de la France. Cette victoire ouvre pour Clovis la route du midi : il conquiert Toulouse, mais aussi Narbonne, l'Aquitaine, la Gascogne, le Languedoc et le Limousin.

    Théodoric est élu par les Reiks (chefs des tribus goths) et le conseil des anciens, en 419, pour succéder au roi Wallia qui venait de mourir après avoir conduit les Wisigoths à Toulouse. Guerrier courageux et sage, il régna 32 ans. De la famille royale des Balthes, il contribue, aux côtés des forces d'Aetius, à battre l’armée des Huns d’Attila aux champs Catalauniques, où il trouve la mort (451).

    Flavius Honorius est un empereur romain (384-423). À la fin de l'année 394, il fut proclamé empereur d'Occident par son père Théodose, sous la tutelle du vandale Stilicon. À la mort de Théodose, le 17 janvier 395, l'empire romain fut définitivement partagé entre les deux frères, Arcadius et Honorius, pour n'être plus jamais réuni. Honorius avait l'Italie, l'Espagne, l'Afrique, les Gaules et l'Illyrie occidentale.

    La Bataille d'Andrinople (Edirne, Turquie actuelle) constitue pour les Romains le plus grave désastre militaire du IVe siècle. Les Goths, chassés du nord du Danube par les Huns, demandent en 376 asile à l'Empire. Mal accueillis en Thrace par les commandants régionaux, ils finissent par se révolter. Cette défaite anéantit non seulement les réserves stratégiques de l'Empire mais précipite également la « barbarisation » de l'armée, qui intègre massivement des Goths dans les forces romaines. À partir d'Andrinople, l'Empire « n'est plus souverain militairement »

     

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Musée des Amériques Auch

     

    Après quelques mois de fermeture, l'ancien musée des Jacobins situé à Auch (Gers) à rouvert ses portes sous le nouveau nom de : Musée des Amériques – Auch.

    Ayant la deuxième collection précolombienne de France (la première étant celle du musée du quai Branly-Jacques Chirac) il devient ainsi Pôle National des Arts Précolombiens.

    À l'entrée, sont disponibles des livrets découverte pour les enfants. Chaque tranche d'âge à son livret pour découvrir le musée au travers des enquêtes, des devinettes, etc.

    Bien mieux agencé qu'avant, on y redécouvre les œuvres mieux mise en valeur.

    On peut y contempler d'autres collections réparties en 6 sections :

    – gallo-romaine,

    – égyptienne,

    – médiévale,

    – art précolombien et d’art sacré latino-américain,

    – beaux-arts,

    – Gascogne.

     

     

    Pour plus d'informations, voici le lien vers le site du musée : https://www.ameriques-auch.fr/

    Des photos prises à l'occasion de ma visite en octobre dernier sont à voir dans la galerie.

    Ici, le lien vers le billet de ma visite au musée des Jacobins en 2016 !

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  •  La Maison du Potier

     

    Installée à Cox (Haute-Garonne) dans une ancienne poterie (maison puis usine de poterie Laballe), le musée du potier est riche d'enseignements.

    Accueillie par le responsable du musée et un dessinateur mandé pour des illustrations en vue de l'édition d'un livre, j'ai passé près de 2 heures dans la maison à visiter les lieux mais aussi à écouter ces deux personnages m'apprendre une quantité de choses, de la poterie de Cox au musée de Rabastens en passant par l'usine de céramique du coin ou par le regretté restaurant du village.

    Une présentation de la poterie dans la région m'est exposée par le responsable. Celui-ci m'explique en long et en large comment les potiers et leurs familles vivaient et prospéraient du XVIe au XXe siècle.

    En traversant les différentes salles de cette authentique maison du potier, j'ai découvert des vestiges, des archives (notamment des actes notariés), des photos, des poteries de Cox et d'ailleurs, le four en briques de terre crue.

    En fin de visite, j'ai visionné une vidéo sur l'histoire de Cox et ses nombreux potiers qui ont participé à la renommée de Cox pour ces poteries culinaires dans une grande partie du Sud-Ouest.

    Le jour où j'ai visité le musée, un potier attendait des « apprentis potiers ». C'est ainsi que j'ai su que des ateliers modelage étaient proposés.

    Les clichés de ma visite dans la galerie photos !

    Le site Internet du musée : www.museecox.fr

     

    Bonus

    La poterie Laballe fondée en 1865 et arrêtée en 1942 appartient à la dernière période de l'histoire de la céramique de Cox marquée au XIXe siècle par un regain d'activité avec une production de poterie culinaire à pâte foncée largement diffusée dans notre région. Restaurée en 1991, elle devient « musée de la maison du potier » en 1993 puis est classée au titre des monuments historiques en 2005. Cette poterie - maison d'habitation et atelier formant un même bâtiment - est le témoin d'un artisanat important en milieu rural et présente, conservés dans un état remarquable, la boutique avec ses tours et sa machine à préparer la terre, le four unique, le séchoir et le magasin de réserve des pièces.
    Les riches collections de pièces réalisées à Cox et dans ses environs sont rassemblées en ce lieu par l'association « Les terres vernissées de Cox » et permettent de présenter les différentes productions et techniques de production de ce centre potier durant cinq siècles.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique