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Par Mifa32 le 1 Novembre 2020 à 16:58
Ils sont 8 acrobates sur scène. En costume sombre, ils apparaissent et disparaissent sur un plateau de théâtre pas comme les autres : le plancher s’y incline jusqu’à devenir vertical, des trappes s’ouvrent, des balles de jonglage surgissent des tiroirs, se multiplient, font naître des sons, et retombent comme par magie dans les mains des jongleurs. Créée en 2003, cette pièce emblématique de la Compagnie 111 remporte un succès mondial avec un culot rafraîchissant, une virtuosité spectaculaire, des effets visuels insolites et beaucoup d’humour ! Tenter d’échapper à la gravité est l’impossible plan B… L’un des plus beaux spectacles du toulousain Aurélien Bory, figure de proue internationale du théâtre visuel.
Un peu long au début. On ne sait pas trop où veulent nous emmener ces olibrius, ce qui peut être déconcertant.
De la prouesse au gag, les interprètes sont tous virtuoses. Tour à tour acrobates, jongleurs, danseurs et musiciens, ils jouent leur partition au millimètre près. Un quatuor au diapason de la création sonore, d’ailleurs inspirée, car tour à tour métallique, planante, acoustique. Comme eux, nous sommes en apesanteur. Cette exploration de nouvelles aires de jeu sans limites défie les lois de la gravité pour mieux stimuler l’imaginaire.
Le site de la compagnie : https://www.cie111.com
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Par Mifa32 le 7 Mars 2020 à 17:02
22 titres, 22 dates dans 22 Zénith. Après ses tournées en solo « Prémices » et « PrémiXces » dans des théâtres ou des casinos, voici ce que nous propose Jean-Louis Aubert.
Olo Tour c'est JLA et ses hologrammes, mais aussi son clone et autres effets techniques.
Un spectacle plein de magie, que ce soit par les images ou par les chansons chantées sur scène et dans le public. JLA nous offre encore un magnifique spectacle, plus grand, plus fort que celui vu au Casino Barrière de Toulouse en mai 2019 (voir mon article Jean-Louis Aubert au Casino).
Voici quelques photos du concert.
Videos (extraits)
Présentation du dragon
Le cygne du titre « Tire d'aile »
J'ai assisté au concert au Zénith de Toulouse le 28 février dernier. Dès le lendemain, les premières mesures de suppression de rassemblements en milieu confiné étaient annoncés en cette période d'épidémie avec le Covid-19. Ouf, c'était moins une pour les spectateurs toulousains et tous ceux qui auront la chance d'assister à ce concert...
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Par Mifa32 le 16 Février 2020 à 15:39
Il est des « classiques » que l'on croit connaître, « Le misanthrope » est de ceux-là !
Bien sûr, cette pièce de Molière est très connue et pourtant, dès le début des dialogues... rien, cela ne me disait absolument rien ! Pas même un souvenir scolaire de l'apprentissage d'au-moins une scène, un dialogue ou un quelconque extrait.
J'ai donc bien fait de prendre une place. D'autant que le rôle d'Alceste était tenu par Lambert Wilson, un comédien que j'apprécie. Pour une fois, je l'aurai vu autrement que par le biais d'un écran de cinéma ou de télé.
2 heures de pur bonheur. Le jeu est juste, la diction impeccable et la mise en scène efficace. On est pris par la pièce (sauf ma voisine de droite qui semblait bien fatiguée et s'est finalement endormie). De plus, l'histoire n'est pas transposée dans une autre époque comme on a pu le voir parfois. Les costumes sont beaux, le décor minimaliste pour ne pas nuire au spectacle.
Évidemment, interdiction de filmer ou de prendre des photos, mais heureusement, Internet est là.
Voici quelques photos glanées ici ou là, mais en grande partie sur le site de Lambert Wilson (https://www.lambertwilson.com/en/theater/le_misanthrope) ou sur le site Spectacles sélection (https://www.spectacles-selection.com/archives/theatre/fiche_thea_M/misanthrope-stein-V/misanthrope-stein-P.html)
L'histoire
Alceste, le misanthrope, est le plus loyal et le plus droit des hommes ; malheureusement il lui manque une vertu, l’indulgence pour la conduite des autres. Dans son rigorisme, il pousse la franchise jusqu’à la brutalité. Un compliment banal, de pure politesse, en voilà assez pour le faire crier au mensonge, à l’hypocrisie, et il ne voit partout « qu’imposture, intérêt, trahison, fourberie ». Aussi dans sa colère peu réfléchie, il n’épargne personne et ne craint pas de dire qu’il hait tous les hommes, « Les uns parce qu’ils sont méchants et malfaisants, Et les autres, pour être aux méchants complaisants Et n’avoir pas pour eux ces haines vigoureuses Que doit donner le vice aux âmes vertueuses. »
À la mauvaise humeur du misanthrope, Molière oppose l’esprit accommodant de Philinte, ami d’Alceste, qui ne veut être l’ennemi de personne, et qui pousse peut-être un peu loin l’indulgence et la complaisance.
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