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Le Misanthrope
Il est des « classiques » que l'on croit connaître, « Le misanthrope » est de ceux-là !
Bien sûr, cette pièce de Molière est très connue et pourtant, dès le début des dialogues... rien, cela ne me disait absolument rien ! Pas même un souvenir scolaire de l'apprentissage d'au-moins une scène, un dialogue ou un quelconque extrait.
J'ai donc bien fait de prendre une place. D'autant que le rôle d'Alceste était tenu par Lambert Wilson, un comédien que j'apprécie. Pour une fois, je l'aurai vu autrement que par le biais d'un écran de cinéma ou de télé.
2 heures de pur bonheur. Le jeu est juste, la diction impeccable et la mise en scène efficace. On est pris par la pièce (sauf ma voisine de droite qui semblait bien fatiguée et s'est finalement endormie). De plus, l'histoire n'est pas transposée dans une autre époque comme on a pu le voir parfois. Les costumes sont beaux, le décor minimaliste pour ne pas nuire au spectacle.
Évidemment, interdiction de filmer ou de prendre des photos, mais heureusement, Internet est là.
Voici quelques photos glanées ici ou là, mais en grande partie sur le site de Lambert Wilson (https://www.lambertwilson.com/en/theater/le_misanthrope) ou sur le site Spectacles sélection (https://www.spectacles-selection.com/archives/theatre/fiche_thea_M/misanthrope-stein-V/misanthrope-stein-P.html)
L'histoire
Alceste, le misanthrope, est le plus loyal et le plus droit des hommes ; malheureusement il lui manque une vertu, l’indulgence pour la conduite des autres. Dans son rigorisme, il pousse la franchise jusqu’à la brutalité. Un compliment banal, de pure politesse, en voilà assez pour le faire crier au mensonge, à l’hypocrisie, et il ne voit partout « qu’imposture, intérêt, trahison, fourberie ». Aussi dans sa colère peu réfléchie, il n’épargne personne et ne craint pas de dire qu’il hait tous les hommes, « Les uns parce qu’ils sont méchants et malfaisants, Et les autres, pour être aux méchants complaisants Et n’avoir pas pour eux ces haines vigoureuses Que doit donner le vice aux âmes vertueuses. »
À la mauvaise humeur du misanthrope, Molière oppose l’esprit accommodant de Philinte, ami d’Alceste, qui ne veut être l’ennemi de personne, et qui pousse peut-être un peu loin l’indulgence et la complaisance.
Tags : Molière, Lambert Wilson, Misanthrope
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