• Bécherel

     

    Le joli village de Bécherel (Ille-et-Vilaine) est aussi appelé « Cité du livre ». En effet, depuis 1989, une quinzaine de librairies et d’ateliers d’art se sont installés et accueillent les amateurs de livres anciens, de livres de poche, de bande-dessinée, de livres d'occasion, de calligraphie, de reliure.

    C'est aussi le point culminant du département (178 m d'altitude).

    La commune est une « Petite cité de caractère1 ». Elle cache une ancienne forteresse et doit sa richesse architecturale au commerce du lin et du chanvre aux XVIIe et XVIIe siècle.

    J'entame ma balade en montant vers une tour qui surplombe la vallée. Depuis les remparts et le jardin du Thabor qui dominent le village, j'arpente ses ruelles, le long des anciens logis des tisserands et passe de place en place dans une ambiance paisible.

    Par ci, par là, un parc ou un jardin. L'un d'eux, un jardin privé, est ouvert avec l'invitation à laisser une petite « obole » pour rentrer s'y détendre un peu. Je joue le jeu, glisse une pièce dans la boite aux lettres et pénètre dans un espace accueillant et quiet.

    Puis je continue ma visite tranquillement.

    Le lien vers la galerie photo.

     

     

    1 L’Association des Petites Cités de Caractère de Bretagne rassemble des communes atypiques, à la fois rurales par leur population limitée, et urbaines par leur histoire et leur patrimoine. Ces villes, autrefois capitales, ont souvent vu leurs fonctions urbaines se réduire après les Révolutions administratives et industrielles de la France. Mais cela n’a rien ôté à leurs charmes.
    Le concept de Petites Cités de Caractère est né, en Bretagne, en 1975, année européenne de l'architecture.

     

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    Rennes

     

    Courte balade à Rennes. Le temps d'une matinée, j'ai arpenté quelques rues et ruelles de la capitale d'Ille-et-Vilaine. Malheureusement, la ville est en travaux et nombre de bâtiments ou de rues sont encombrés d’échafaudages et autres matériels de chantier.

    Qu'à cela ne tienne, je voulais, de visu, contempler la porte Mordelaise. Celle-ci fut un châtelet à deux tours, défendu par un pont-levis, percé de portes charretière et piétonne, menant autrefois à Mordelles (commune proche de Rennes).

    De là, je me suis dirigée vers le palais du Parlement. Dessiné par Salomon de Brosse, il est épargné par le grand incendie de 1720, mais brûlé en 1994. L'édifice est désormais restauré et accueille à nouveau les visiteurs depuis 1999.

    En flânant, souvent nez en l'air pour admirer l'architecture propre à la ville, je découvre les façades à colombages, les places et les jardins publics.

    Une matinée ne suffit pas pour tout voir.

     

    Une petite galerie photos.

     

    Un peu d'histoire !
    La porte Mordelaise abritait le logis du Capitaine et les réunions du corps de ville. À leur première entrée, les ducs et comtes de Rennes prêtaient, devant cette porte, serment de respecter les droits et libertés de Bretagne.

    Le parlement. En 1532, le duché de Bretagne est rattaché au royaume de France. Les fameux mariages des duchesses de Bretagne aux rois de France, Anne avec Charles VIII et Louis XII, puis sa fille Claude avec François 1er ont abouti à ce traité d'union. Il en découle aussi la décision, en 1554, de créer un Parlement de Bretagne.
    La construction du Palais débute en 1615 et s’achève en 1655 selon les plans de l’architecte Salomon de Brosse, auquel on doit le Palais du Luxembourg à Paris. Un siècle plus tard, l’architecte du roi, Jacques Gabriel, imagine une place royale qui vient envelopper la statue du Roi Soleil qui trône alors devant le palais. S’il a perdu ses prérogatives politiques à la Révolution française, le Parlement de Bretagne est depuis 1804 le siège de la Cour d’appel de justice.

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