Synopsis
Du New York de Cab Calloway au Cuba de Changuito, 4 grandes pièces musicales et 3 chansons racontent l’histoire surréaliste de notre héros : Tom Ali Baba et sa saga familiale.

Époustouflant, rythmé, amusant, ludique... tous les ingrédients d'un très bon spectacle.

Avec cette exhibition, on apprend - ou se remémore - les noms des différents éléments d'une batterie : la grosse caisse, la caisse claire, les Toms, les cymbales (Charleston, ride et crash).

On frappe dans nos mains, on bat la mesure avec les pieds aussi et on se dandine sur son siège sur le rythme effréné des batteries. Quelques moments de poésie lorsque la danseuse se meut sur la scène. De l'humour lorsque Tom Ali Baba, descendant d'Ali Baba, nous fait part de sa vie et du lourd fardeau de connaitre le mot de passe pour ouvrir la grotte.

40 batteurs (issus de L’Agostini Drumming Club de Toulouse) jouent, dansent, chantent et courent dans la salle, nous surprenant par-ci par-là, au son de leurs tambours. Nous invitent à nous lever, frapper dans nos mains.

C'est un beau spectacle que Urban, de la compagnie Circolombia. 16 artistes (chanteurs, danseurs, acrobates) racontent leur histoire dans les rues et les barrios (quartiers) de Cali (Colombie), sur un rythme hip-hop et reggaeton trépidant, passant de la capoeira à l'équilibrisme, trampoline et autres agrès du monde circasien... on ne s'ennuie pas. Les vidéos et les flashs sont interdits, mais prendre des photos pour les publier sur les différents réseaux sociaux sont explicités.

Les artistes sont issus de l'école nationale de cirque de Colombie « Circo Para Todos ».

Quelques images trouvées sur le net.

Voici une pièce (ou plutôt une comédie/ballet) de Molière dont je n'avais pas connaissance. Habituée aux Femmes savantes, L'avare et autres Tartuffe-ries.

Piquée par la curiosité, j'ai pris une place à Odyssud (Blagnac) pour savoir ce dont il retourne. Et me voilà embarquée dans une folie douce menée tambour battant par une troupe d'énergumènes déjantés... 1h45 de doux délire avec les dialogues d'un Molière toujours aussi actuel.
Attention aux places devant la scène, on n'est pas à l'abri d'un éclaboussement d'eau ou d'un jet de poireau !

En voici l'histoire
Julie et Éraste s'aiment mais ne peuvent se marier, car Oronte, le père de la jeune fille, la destine à un gentilhomme limousin, M. de Pourceaugnac. Heureusement deux personnages singuliers, Nérine et le Napolitain Sbrigani, se font forts d'obliger l'indésirable provincial à regagner Limoges.

Transposée dans les années 50, les scènes se succèdent à bon rythme entre chants, danses et dialogues savoureux. Un peu étrange alors d'entendre parler « vieux françois » et battre la rythmique de Lully au son de clavecin, violon et chitarrone. Les musiciens (la compagnie Arts florissants) jouent sur la scène tant en musique qu'en personnages de la comédie.

Moi qui n'aime pas trop les transpositions d'époque, j'ai trouvée celle-ci bien faite. Un beau spectacle où l'on rit aux grimaces et pirouettes des comédiens/chanteurs. De belles voix qui nous emportent dans la joie de cette fanfaronnade dans laquelle nous retrouvons les thèmes fétiches de Jean-Baptiste Poquelin : le mariage, l'argent et la maladie.