• La ferme aux cerfs et aux sangliers

     

    Visite de la ferme aux cerfs ce mardi 23 juin. Après 3 mois de confinement et de télétravail, il me vient l'envie de prendre l'air et de marcher. Direction Le Houga (Gers) pour voir cerfs, daims et sangliers, mais aussi des bœufs gascons.

    À l'accueil, un petit seau de grains de maïs est donné afin de nourrir les animaux. Les premières servies sont les oies près de l'accueil et des chèvres qui nous accueillent dès l'entrée du parcours.

    La visite se fait en 2 parties :

    • circuit « famille » assez court, où on serpente dans des chemins ombragés pour aller à la rencontre des animaux;
    • circuit « randonnée », plus long et plus escarpé pour les amoureux de balade. Il faut compter 1h45 pour faire la boucle (un peu moins si on emprunte le raccourci indiqué au terme du premier quart du parcours).

     

    Tout le long du parcours, des bancs sont installés pour nous donner le temps de contempler le paysage. Des panneaux décrivent les espèces animales mais aussi florales présentes sur le site.

    Au retour de la visite, une petite collation nous est proposée. J'ai ainsi pu m'abreuver d'un verre de jus de pomme accompagné d'une délicieuse tranche de pain généreusement garnie de pâté de cerf.

    Le parc inclut une auberge et une boutique de produits locaux : pâté de cerf ou de sanglier, jambon, Armagnac et autres délices.

    Il offre la possibilité de louer un gîte, ce qui donne plus de chance de voir les cerfs et les daims.

    Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h, entrée Adultes : 6 € ; Enfants (de 4 à 12 ans) : 2.50 €.

    Privilégiez le matin ou la fin d'après-midi pour venir et découvrir un cheptel de près de 500 animaux en semi-liberté. Chaque espèce occupe de très grands enclos leur laissant une importante latitude avec des points d'eau et de l'ombre pour se reposer.

    Juin-juillet, la période est propice pour voir les faons et les marcassins ; à l'automne, la saison des brames permet de visiter différemment le parc.

    Bien évidemment, en partant de chez moi après le déjeuner, j'arrive de bonne heure l'après-midi à la ferme (120 kms tout de même, c'est un peu loin), je n'ai pas eu la chance de voir de près les animaux présents sur le site sauf vers la fin où j'ai pu voir un faon. Tant pis, je reviendrais plus tard, lorsque ceux-ci seront plus enclins à me voir. Les sangliers sont moins craintifs et se laissent approcher plus facilement, mais à l'heure de la sieste (14h30 lors de mon passage), on sent bien qu'il y a une gêne !!

     

    Pour la visite en photos c'est ici.

     

    Pour en savoir plus
    https://www.lafermeauxcerfs.com/
    Un livret pédagogique très intéressant est à feuilleté sur calameo via le site.

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  • Sentier pédagogique de Sansan

     

    En mai 2018 était inauguré le sentier paléontologique de Sansan (Gers). Ce minuscule village abrite un des 3 sites majeurs dans les fouilles paléontologiques internationales.

    Encore une activité et un lieu qui pique ma curiosité. Un après-midi d'août, je pars, bien chaussée et dotée d'une bouteille d'eau, à la découverte de Sansan et de son site paléolithique.

    Une aire de pique-nique est installée à l'ombre des arbres au niveau du parking.

    Peu après le départ, nous sommes accueillit par une représentation d'Édouard Lartet1, munie d'une manivelle qui doit être actionnée pendant une quarantaine de tour afin de faire démarrer un enregistrement. Celui-ci nous invite à arpenter un chemin menant à la bergerie d'où tout à commencé. Au fil de notre excursion, des panneaux explicatifs et interactifs (mais pas connectés) très détaillés sont installés.

    Le sentier longe une propriété et des champs de culture ; aussi, il est recommandé de respecté les lieux.

    Il suffit de suivre la signalétique : une flèche surmontée de la silhouette d'un mastodonte noire sur fond jaune.

    Arrivée tout en haut.... car oui, ça grimpe, je trouve quelques bancs salvateurs. Une petite pause bien méritée après cette belle montée, juste avant de découvrir l'ancienne bergerie et un nouveau totem pourvu, lui aussi, d'une manivelle pour écouter un deuxième enregistrement.

     

    Ce site paléolithique ne jouissant pas d'une très grande popularité auprès des touristes, je n'ai, lors de ma visite, rencontré âmes qui vivent hormis les insectes, les oiseaux et au loin, le bruit d'une activité humaine. Près de 2 heures au calme, dans une nature vierge de toute pollution laissée par mes congénères (pas de déchets en vue ça change).

    Le site appartient au Muséum national d'histoire naturelle de Paris et de Toulouse avec le soutien des scientifiques pour la création de ce sentier.

    Une belle découverte.

     

    La galerie

    Sentier pédagogique de Sansan

    Le site Internet : https://www.paleosite-sansan.com/

     

     

     

    Pour aller plus loin

    Édouard Lartet, né le 15 avril 1801 à Castelnau-Barbarens (Gers) et mort le 28 janvier 1871 à Seissan (Gers), est un préhistorien et paléontologue français. Il fait partie, avec Jacques Boucher de Perthes, des fondateurs de la préhistoire française. Il se nourrit en particulier des travaux de Cuvier. De retour dans le Gers, il dirige le domaine familial et exerce quelques années en tant qu'avocat. Il consacre d'abord ses loisirs, puis tout son temps, à sa passion pour la paléontologie et la géologie. En 1833, en payement de conseils juridiques, le berger Joseph Debat lui donne une dent de mastodonte provenant du lieu-dit « lo camp de los osses » (le champ des fosses) car les labours de ce champ font apparaître des morceaux d'os. Lartet découvre le gisement tertiaire de Sansan où il va identifier plus de 90 genres et espèces fossiles de mammifères et de reptiles. Les premières publications datent de 1834. Ces travaux ont immédiatement un grand retentissement et François Guizot, ministre de l'Instruction Publique, lui octroie des crédits pour fouiller le gisement.
    En 1836, il découvre à Sansan la mâchoire du premier grand singe fossile, le Pliopithecus antiquus, espèce qu'il décrit en 1837.

    Il fouille également d’autres sites notamment en Ariège, Haute-Garonne et certains sites majeurs du Périgord. Ses fouilles à Massat et à Aurignac contribuent à démontrer la contemporanéité de l’Homme avec des espèces animales disparues. Ses découvertes dans le Périgord (site de Le Moustier, Laugerie Basse, la Madeleine,…) apportent une preuve décisive de l’existence d’un art préhistorique.

    L'archéobélodon trône en bonne place dans la galerie de paléontologie du muséum d'histoire naturelle de Paris.

    (sources https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Lartet) et https://www.paleosite-sansan.com/

     

     

     

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  • Les Thermes de Barbotan

     

    Le 7 avril dernier avait lieu à Barbotan (Gers) les journées portes ouvertes aux thermes.

    L'occasion de découvrir ce lieu connu pour ses vertus depuis les romains.

    Au XIVe siècle l’immense « bourbier » de Barbotan est connu pour les qualités curatives de ses boues. Au XVIe siècle, grande vogue auprès de personnages très célèbres dont le Maréchal de Montluc1 , Montaigne, Richelieu ou Henri de Navarre qui viennent y soigner leurs douleurs aussi bien pour la vertu des boues que pour celle des eaux chaudes appelées Bains Clairs.

    C'est la princesse Eugénie qui lui donna ses lettres de noblesse. Aussi, dans les locaux, pouvons-nous voir une statue lui rendant hommage.

    Mais c'est Adrien Barthélémy2 qui lui donna toute son ampleur.

    Dans ce lieu, chaque jour, ce n'est pas moins de 4 tonnes de linge (serviettes, peignoirs) qui sont lavés. 1500 patients par jour séjournent ici pour des soins. Les thermes offrent une surface de 13000 m2.

    L’eau thermale de Barbotan jaillit à 37°C. C'est une eau oligo-métallique dont les propriétés thérapeutiques sont antalgiques et anti-inflammatoires (grâce au soufre), tonifiantes sur les fibres musculaires (grâce au magnésium qu'elle contient), adoucissantes (par la silice), vasodilatatrices (grâce au dioxyde de carbone) et vasoconstrictrices.
    L'eau thermale est forer dans un puits de 400 m de profondeur mais elle n'est puisée qu'à hauteur de 60 m.

    Les boues ont des vertus antalgiques et décontractantes. Les salles d'illutation3 sont assez nombreuses sur le site.

    Outre les eaux et les boues, le kaolin a sa place dans plusieurs salles du site.

    La douceur du climat permet la croissance d’essences rares dont les lotus roses visibles dans le parc tout près de la station.

     

    Parc Adrien Barthélémy

    La visite débute avec le cyprès chauve planté après le passage de Napoléon III à Barbotan vers 1850.

    Les curistes se baignaient dans les étangs, traversaient la rue pour aller dans les bains clairs. Les thermes de l'époque ont été détruites en 1987 pour permettre la construction des nouvelles.

    Dans le parc, cachée derrière une belle grille blanche, la buvette est restée figée dans une époque révolue.

    Visiter ce parc vers le mois de juin est l'occasion de le voir avec ses meilleurs atours, notamment lors de la floraison des nénuphars, lotus, camphriers, eucalyptus ou arbre à miel.

    Les lotus que l'on trouve à Barbotan sont des hybrides. Ils sont hors normes grâce à la chaleur de l'eau thermale des étangs qui leur confère une croissance exceptionnelle. Le 9 juin, depuis des années, la 1re fleur de lotus s’épanouit (dixit le jardinier).

    Ici ou là, des bancs permettent de s'arrêter un moment pour jouir du paysage.

    La visite des thermes et du parc est très intéressante, on y apprend une foultitude de choses.

    Les photos sont interdites dans les thermes, mais la galerie photos vous fera découvrir le parc et les alentours.

     

     

    1 Maréchal Blaise de Monluc. Le comté de Gaure, fief du Maréchal, se trouve à une cinquantaine de kilomètres de là, à St-Puy. On peut visiter son château et ses caves, tout en découvrant l'apéritif local : le Pousse Rapière® (liqueur d'Armagnac additionnée de Vin sauvage ou vin mousseux).

    2 Adrien Barthélémy, fondateur de la Chaîne Thermale du Soleil, permis de redécouvrir les bienfaits du thermalisme en France, après la Seconde Guerre mondiale. Le premier établissement, acquis en 1947, est celui de Molitg-les-Bains (Pyrénées-Orientales). Le Groupe compte aujourd'hui 20 établissements thermaux dont celui de Barbotan dans le Gers. Chacun des sites a fait l’objet d’un redéploiement et d’une réhabilitation, respectueuse de son histoire et de son environnement.
    Le Groupe est actuellement dirigé par les enfants et petits-enfants d’Adrien Barthélémy.

    3 illutation = enduire de boues thermales le corps (ou certaines parties du corps) d'un malade ou le baigner dans ces boues à des fins thérapeutiques.



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