• Toulouse insolite : Quartier Saint-Étienne

     

    Toulouse insolite : Quartier Saint-Étienne

     

    Visite guidée du quartier Saint-Étienne (sa cathédrale et son quartier des antiquaires). Les demeures ont été réalisées pour les aristocrates et pour les gens de robes. C'est aussi le quartier où l'on trouve les magasins de luxe, d'antiquité ainsi que des ateliers de restauration. Quelques rues (Rue des Arts, Rue Ninau ou Rue Ozenne) possèdent des monuments classés.

     

    Début de la visite. Rendez-vous est donné à l'office du tourisme.

    On commence par le monument Jean Jaurès. Ce nouveau monument (tête de Jaurès provenant de l’ancien monument fondu sous Vichy) est visible dans les jardins du donjon du Capitole. La tête n’est plus en bronze, mais en pierre. Le buste situé au centre de ce monument pourrait provenir de la statue de Vivent et Parayre, la tête ayant été récupérée en 1942. Disparue un temps, elle fut retrouvée, enduite de peinture rouge, accrochée à un arbre de la ville.

    Nous passons rue Alsace-Lorraine pour admirer les bâtiments Haussmanniens, puis nous nous dirigeons vers le but de notre visite, le quartier Saint-Étienne.

    Nous nous arrêtons rue du Lieutenant Colonel Pélissier et pénétrons dans l'église des pénitents bleus1, le sanctuaire Saint-Jérôme. Édifiée au XVIIe siècle par l’architecte Pierre Levesville sous Louis XIII, cette église possède deux Orgues (orgue de tribune et orgue de chœur), trois chapelles (chapelle Notre Dame de Bon Secours, située à gauche de la nef centrale, chapelle du Très Saint Sacrement à droite de la nef, chapelle de Saint joseph sur le même côté à sa suite) et un Passage (l’église offre une double entrée par la rue du Lieutenant-Colonel-Pélissier et par la rue de la Pomme). Ces 2 entrées sont reliées à l’église par une galerie dite « Passage Saint-Jérôme » qui permet, par de nombreuses vitrines, de voir des éléments d’Arts ecclésiastique dont un ostensoir-reliquaire en vermeil du XIXe.

    Puis nous nous dirigeons vers la place St-Georges où se trouve une fontaine Wallace (ou fontaine parisienne).

    Plus loin, à l'angle des rues Boulbonne et Cantegril, se trouve une autre fontaine (œuvre du sculpteur Labatut), plus imposante, installée là dans les années 80. Elle représente Toulouse offrant l'électricité à la ville. Elle est assise sur l'arche d'un pont, tenant dans sa main droite un gouvernail et la main gauche reposant sur les armoiries de Toulouse. Dessous, La Garonne tenant à la main gauche une ampoule (main aujourd'hui disparue) et la main droite reposant sur les aubes (les pales) d'une roue de moulin à eau.

    Nous arrivons enfin sur la place Saint-Étienne. Cathédrale inachevée, elle recueille la sépulture de Pierre-Paul Riquet, bien connu pour son implication dans le création du canal du midi dont il ne verra pas l'achèvement. On y voit un orgue accroché à un mur comme suspendu en « nid d'hirondelle » au-dessus de nos têtes. On y accède par un chemin bien caché. Une petite porte permet de monter jusqu'aux coursives situées au-dessus du déambulatoire et longer ensuite le haut du mur jusqu'à l'entrée de l'orgue (à droite du buffet).

    Sur la place, la fontaine Saint-Étienne dite « Griffoul » (fontaine en occitan) date du XVIe siècle ; c'est la première fontaine publique de Toulouse. L'eau arrivait par un aqueduc jusqu'à la place où s'élevaient également un pilori qui permettait d'exposer les voleurs, une estrapade pour supplicier les condamnés et un échafaud pour les abjurations publiques. Située en contrebas de la place, la fontaine est entourée d'une pente de trois marches. Cette dépression permettait aux femmes venant puiser de l'eau d'être à l'abri des charrettes car il y avait beaucoup de passage.

    Nous continuons notre chemin pour finir devant le palais Niel, tout proche du jardin Royal (premier jardin public de la ville). Ce palais est la plus prestigieuse demeure de Toulouse mais aussi, un grand quartier général des armées. Il est actuellement le quartier général opérationnel du Général commandant la 11e Brigade Parachutiste.

    En revenant vers le Capitole, nous passons par la place Saintes-Scarbes avec sa fontaine où trône Diane. Celle-ci est érigée à l'emplacement même de l'orme et de l'oratoire au pied desquels on venait autrefois déposer les premières gerbes de la moisson et qui ont vraisemblablement donné son nom au lieu. On dit aussi que le clergé de Saint-Étienne venait bénir et brûler des fagots. Leurs charbons appelés « Sans Carbous » étaient distribués aux assistants qui les conservaient pieusement d'une année à l'autre.

    Au fil des rues, on peut admirer nombre de fontaines, hôtels particuliers, jardins ou squares. Une belle visite.

    Quoi de mieux que des photos pour agrémenter tout ça.... c'est par ici.

     

    Les pénitents bleus
    La Compagnie royale des Pénitents bleus de Toulouse est une confrérie de pénitents d'inspiration franciscaine, fondée en 1576 et éteinte en 1858.  Elle fut créée pour demander à Dieu l'extirpation de l'hérésie, la conservation de la sacrée personne du Roy et pour l'heureux succès de ses armes.

     

     

     

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