• Les forges de Pyrène

     

    C'était la fête de l'automne et des jouets anciens aux Forges de Pyrène* à Montgaillard, tout près de Foix (Ariège) ce dimanche 30 octobre 2022.

    Pour l'occasion, des jouets forains (chamboule-tout, pêche à la ligne, etc.) étaient installés dans le parc pour le plaisir des petits (et des grands).

    Sous la halle, on pouvait assisté au pressage (à l'ancienne) des pommes, puis déguster le précieux jus obtenu.

    J'ai passé une bonne partie de la journée à visiter les deux musées du site (musée des vieux métiers et musée du fer), passer "les âges de la vie" (histoire de Baptistou, un grand-père racontant le déroulement de sa vie du début du XXe siècle à sa petite-fille Marion), et rencontrer les forgerons (forge classique et forge à martinet*), le vannier, le boulanger, le maître verrier ou encore, rentrer dans la salle de classe.

    De découverte en découverte.

     

    Les forges de Pyrène (Plan)

    Pyrène : jeune fille ayant donné son nom aux Pyrénées (cf. La légende de Pyrène).

    Forge à martinet : un martinet est un gros marteau à bascule, mû par un moulin à eau. La roue à aube contiguë à un cylindre de bois équipée de cames, actionne le marteau de forge (martinet) qui sert à marteler du métal.

     

    La légende de Pyrène
    D’après la mythologie grecque, au début des temps, après la création de la terre, un peuple, les Bekrydes, vivait dans une zone en pré-Gaulle et Ibérie. Pyrène, une jolie jeune fille blonde, si jeune et si douce, était courtisée par tous les rois et seigneurs des environs. Mais aucun ne trouvait grâce à ses yeux.
    Lors de ses travaux, Hercule, le fils de Zeus, arriva sur les terres des Bekrydes. Connu pour ses exploits, il fut accueilli en héros et Bebryx, le roi des Bekrydes, le convia à un somptueux festin.
    Hercule revenait de l’extrémité du monde connu. Il avait marché longtemps. Pyrène regardait Hercule avec des yeux pétillants. Hercule comprit et revint à la nuit tombante. Pyrène et Hercule se parlèrent à voix basse. « J’aimerais tant que tu restes ici et que tu deviennes berger. Nous aurions le plus beau troupeau du pays » dit Pyrène. « Le soir, tu entendras mon appel quand je regrouperai le troupeau. Tu sauras alors que je ne tarderai plus » lui répondit Hercule. Elle se voyait filant la laine, il se voyait berger veillant sur ses moutons en les protégeant des ours et des loups.
    Tout l’été, ils se rencontrèrent dans la forêt. Parfois, quand il faisait trop chaud, ils allaient se baigner dans le torrent. Personne ne connaissait leur liaison. Hercule n’allait plus sur les chemins et Pyrène revenait chaque soir avec des paniers remplis de fraises, de mûres ou de myrtilles. Le temps des amours allait hélas prendre fin, les orages annonçaient l’automne.
    L’automne arriva, ce fut le dernier jour passé dans la forêt. Hercule attendait Pyrène assis sur un rocher et respirait l’odeur de l’herbe et des feuilles. Pyrène n’allait pas tarder. Soudain, Hercule entendit dans le ciel l’appel des oies sauvages qui retournaient vers son pays. « C’est un présage, il faut que je parte » se dit-il. Il partit aussitôt vers l’est, s’éloignant la forêt et de Pyrène. Pyrène alla près des rochers pour retrouver Hercule. Elle allait lui annoncer qu’elle attendait un enfant. Arrivée, elle appela Hercule mais il ne lui répondit pas. Alors elle comprit : Hercule était parti.
    Elle courut aussitôt vers l’est, traversant les fourrés de ronces, grimpant aux flancs des collines, pataugeant dans les étangs. Elle ne s’arrêtait que pour boire et pour pleurer. Elle comprit qu’elle ne rattraperait jamais Hercule et se coucha sur l’herbe et poussa cri de tristesse.
    Allant à travers les forêts truffées d’animaux sauvages, Pyrène guettait la moindre trace du futur père de ses enfants. Les jours passèrent, la faim et le froid firent le reste… et personne ne retrouva Pyrène…
    Lors de son retour Hercule se rendit chez les Bekrydes et chercha Pyrène. Bebryx le père de Pyrène, lui annonça la triste nouvelle. Hercule fou de rage se mit à la recherche de celle qu’il était venu retrouver un fois ces travaux finis. Écumant les forêts, courant les moindres recoins, autant par dessus les cimes et les torrents de ces vastes contrées il trouva la dépouille de Pyrène loin du lieu de leur première rencontre.
    Ne pouvant accepter la réalité, il souhaita bâtir un tombeau à la hauteur de son Amour…
    Il creusa des jours durant, arrachant les plus gros rochers au sol… Puis il empila de gros blocs de pierre en guise de tombeau. Il amassa ainsi les rochers créant une haute montagne.
    Hercule prononça ces quelques mots d’adieu : « Afin que ton nom, ma chère Pyrène, soit conservé à jamais par les hommes qui peupleront cette terre, ces montagnes dans lesquelles tu dors pour l’éternité s’appelleront : Les Pyrénées… »

    Sources :http://www.pyreneetcompagnie.fr/ete/la-legende-de-pyrene Nouvelle fenêtre

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