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Un week-end à Pézenas (Hérault). Visite de la ville, soirée au Château du Parc, visite de Castelnau-de-Guers tout proche et de l'Étendoir des fées.
De retour à Pézenas*, fief de Bobby Lapointe (un musée lui est consacré dans l'ancienne maison du Barbier Gély, ami de Molière).
Pézenas, ses berlingots et ses "Petits patés".
En février, est célébrée la fête du Poulain.
Bobby Lapointe : Né à Pézenas le 16 avril 1922, Boby Lapointe monte à Paris et découvre en 1954 Bourvil qui interprète « Aragon et Castille » dans le film « Poisson d’avril », ce qui l’encourage à poursuivre dans la voie de l’écriture. Il fait ses débuts d’interprète au « Cheval d’Or ». Rendu célèbre par de nombreux titres de chansons de sa composition, « La maman des poissons », « La peinture à l’huile » ou encore « Ta Katie t’a quitté » sont dans toutes les mémoires.
Boby construit un édifice de consonnes, de voyelles, de mots et de jeux de syllabes, de calembours et autres figures de langages aussi drôles que toniques.Sept sculptures « Boby sur la pointe des pierres » ont été réalisées par le CLAC (Centre Local d’Art Contemporain) à la demande de la Ville. Elles agrémentent un cheminement ludique à travers la cité. Ces œuvres ont été inaugurées lors de la fête de la musique du 20 juin 2004, avec la participation des associations « Hé! dis Boby » et « la Vie en Vrac ». En fanfare et poésie, à la manière de Boby…
Légende :
Le poulain (animal emblématique qui incarne l’esprit de la cité. Il fait partie des animaux dits « totémique », voir « psychopompe ».) : La légende du poulain apparaît tardivement, en 1701, lors de la visite des ducs de Berry et de Bourgogne. Elle raconte que :
En 1226, le roi Louis VIII, dit le lion, venu asservir le Languedoc, séjourne à Pézenas. Lors des fêtes données en son honneur, sa jument favorite tombe malade. À regret, il la confie aux consuls de la ville pour en prendre soin.
À son retour de la guerre des albigeois, le roi, très étonné, aperçoit auprès de sa jument « Lo Polin » qu’elle avait mis bas et que la ville lui présente, orné de rubans et de feuillages. Pour conserver et perpétuer cet événement, sous l’injonction du roi, la ville fit construire un poulain en bois dont le destin serait de participer à toutes les fêtes publiques.
Plus tardive que celle du Poulain, elle est aussi liée à la loyauté. Ainsi, en 1622, lors de la visite du roi Louis XIII, dit le juste, l’un des seigneurs de sa suite, Monsieur le Maréchal de Bassompierre (ou peut être le seigneur de Savignac) veut traverser la Peyne. Il voit une paysanne, jupe troussée, qui s’apprête aussi à gagner l’autre rive.
Galamment, il lui offre l’aide de sa monture ; elle monte en croupe et tous deux franchissent la rivière pour entrer dans Pézenas, sous les yeux du peuple amusé.
Cette légende a été retouchée et complétée par le chamoine Delouvrier puis par l’érudit Albert-Paul Alliès. Depuis lors, Estieinou et Estieineta qui auraient été conduits à leur noce par le Poulain, sont juchés sur sa croupe.LA CARCASSE
Comme ses voisins héraultais, il est constitué d’une armature rigide en forme de demi-cylindre.
Au début, elle était en châtaignier, donc très lourde, en pesant environ 360 kilogrammes. Elle a été brulée, avec le reste, lors de la révolution de 1789 car le poulain était assimilé à un symbole de la Royauté. Elle a été refaite en 1989, en aluminium, pour l’alléger et permettre son transport vers les Indes.LA ROBE
La carcasse est recouverte d’une housse bleu, parsemée successivement de fleurs de lys, en hommage à la royauté, d’abeilles impériales puis d’étoiles (prémonitoires de l’Europe !).
Depuis la troisième république, les flancs sont parés des armoiries de Pézenas. La robe du Poulain est régulièrement restaurée pour effacer et raccommoder les dégâts occasionnés par l’enthousiasme des spectateurs et la fougue du Poulain et de son meneur.
LA TÊTE
La tête, faite en peau de cheval, était ornée de rubans et de grelots.
Elle s’agite au bout d’un long col de bois très mobile. Mais le Poulain ne serait rien sans ses porteurs, ses musiciens et son meneur qui sont les « éléments essentiels à la vie de notre animal totémique ».
(sources : ville-pezenas.fr)
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À l'occasion d'une sortie "rando", j'ai visité La ferme des reptiles* à La Bastide-de-Sérou (Ariège).
Bon, les reptiles famille Tortues, ça va... en revanche, la famille Serpent... beaucoup moins.
La visite commence à l'extérieur pour voir les différentes tortues. Une tortue préparait son nid de ponte, tandis que les tortues géantes restaient dans leur abri.
Puis nous arrivons dans le vivarium et ses nombreux spécimens reptiliens. Iguane, cobra, python, lézard, varan, caïman, ils sont tous là, derrière des "vitrines" nous permettant de nous approcher pour les regarder plus sereinement.
La guide sort de leur vivarium certaines espèces, jusqu'à nous proposer une expérimentation. Porter un python molure de Birmanie. Un beau spécimen jaune, long et pesant (il peut atteindre 6 mètres de longueur et afficher un poids de 100kg). Les visiteurs souhaitant participer se sont rangés d'un côté du passage, tandis que 2 soigneuses sortaient de son refuge le python. Ainsi, les plus curieux d'entre nous ont pu porter la bête en le faisant passer de bras en bras.
La visite était très intéressante et instructive. Les soigneurs sont passionnés, donnent de nombreux renseignements, des anecdotes teintées d'un brin d'ironie. Ce sont de passionnants guides. Une belle découverte.
Ce reptilarium* assure aussi un programme de reproduction en vivarium des reptiles.
Reptile : Animal vertébré, généralement ovipare, à température variable, à respiration pulmonaire, à peau couverte d'écailles (classe des Reptiles ; ex. le serpent, le lézard, la tortue, le crocodile).
Reptilarium : établissement ou espace zoologique ouvert ou non au public, spécialisé dans la présentation et l'élevage de reptiles, ayant la fonction de maintenir en captivité des reptiles vivants. En complément, les reptilariums peuvent être des installations consacrées à l'éducation du public sur la faune reptilienne et peuvent servir de centres de contrôle pour la collecte de reptiles indésirables que l'on rencontre dans les zones habitées.
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Un voyage au pays des briques Lego® comme on ne les a jamais vues.
D’œuvres en œuvres, on est étonné par le résultat. Des tableaux tels que "Le cri" d’Édouard Munch ou la jeune fille à la perle de Johannes Vermeer sont reproduits, des personnages tous plus extraordinaires les uns que les autres.
Cette expo nous déroute, nous questionne, nous donne à réfléchir parfois.
Au début de la visite, il nous est proposé de télécharger l'application. Celle-ci n'apporte rien de plus à l'exposition si ce n'est de pouvoir lire plus facilement les textes apposés près des œuvres (certaines sont dans la pénombre).
Un coin Lego permet de jouer un peu avec les briques de notre enfance si nous avons garder notre âme enfantine et/ou de faire connaitre à nos enfants cet univers de construction.
On en ressort avec l'idée de tester chez soi un petit montage.
Une bien belle exposition.
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