• Montréal

    Petite visite du joli village de Montréal-du-Gers. Ancien oppidum gallo-romain, Montréal est aussi une des premières bastides gersoises. Son patrimoine médiéval lui a valu d'être classé parmi les « Plus beaux villages de France ». Niché sur un promontoire, Montréal se situe dans la Ténarèze* en plein cœur du pays Armagnacais.

    Je découvre le village en longeant les remparts et en passant la porte, pour arriver rapidement sur une jolie place entourée d'arcades. En continuant la visite, je vois quelques maisons à colombages et une église en partie fortifiée.

    Pour agrémenter ma visite, je passe par l'Office du tourisme qui vaut le détour. Composé de 4 salles (1 accueil, 1 boutique et 2 espaces découvertes pour petits et grands) à arpenter en solo ou en famille, je suis attirée par la phrase : « Prenez La Clé des Champs et passez au salon ! ». C'est une invitation pour révéler l'étang et ses curiosités, y faire une petite promenade le long des berges de la rivière Auzoue, prendre son temps, assis sur le mobilier installé ici ou là pour le visiteur dans le fameux « salon », tout en découvrant la faune et la flore environnante.

    Montréal fait également partie des étapes sur les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle (via le GR654) et offre toutes sortes d’activités nature.

    Puis, direction villa de Séviac*, sur la colline voisine, qui a bénéficié d'une restauration de ses mosaïques et la construction d’un bâtiment de couverture. On se promène dans des vestiges gallo-romains, où l'on peut admirer et surtout imaginé ce que fut la vie dans ce palais de campagne avec ses salles en enfilade, ses colonnes de marbre, ses galeries ouvrant sur des jardins, ses thermes et ses mosaïques. Ces dernières sont uniques en Europe par leur nombre, leurs couleurs et leur état de conservation. On peut y voir des sols décorés de fleurs, de feuillages, de pampres (branches de vignes avec feuilles et grappes), d'oiseaux et de soleils. Un fascicule explicatif nous est remis à l'entrée afin de mieux visiter le site.

     

    Ténarèze : à l'origine, la Ténarèze est une route pré-romaine entre les bassins de l’Adour et de la Garonne ; elle permettait d’aller de Bordeaux en Espagne sans franchir de pont et était donc exempte d’octroi, les péages d’avant notre siècle. Elle franchit les Pyrénées au Port du Plan ; à Lupiac, elle se divise vers Sos et la vallée de la Garonne.
    Le nom Ténarèze nomme un pays transversal à une portion d’un embranchement de l’antique voie nord-sud !

    Villa de Séviac : La villa de Séviac est une luxueuse villa gallo-romaine datant de la fin du IVe siècle. Elle était située au cœur d’un ensemble agricole et viticole qui a pu atteindre 300 hectares. D’une surface de 6500m², cette villa est aujourd’hui considérée comme l’une des plus vastes résidences du sud-ouest de la Gaule. Elle se distingue par son exceptionnel ensemble de mosaïques et par ses vastes thermes.

    Villa Séviac 2015

    Bonus
    Ma visite de la villa Séviac en 2015 à découvrir (ou redécouvrir).

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  • Visite théâtrale aux Jacobins

    Une visite théâtralisée au couvent des Jacobins de Toulouse.

    Un peu d'histoire

    Construit par l'ordre des Prêcheurs (appelés aussi Dominicains* et parfois Jacobins*), cet édifice, entièrement faits de brique, est un des joyaux de l'art gothique languedocien en matière de construction monastique des XIIIe et XIVe siècles. C'est aussi l'église qui détient, depuis 1369, les reliques de saint Thomas d'Aquin* (auquel elle est consacrée).
    C'est également dans ces bâtiments que, durant plusieurs siècles, était installée l'ancienne université de Toulouse de 1229 (date de sa création) jusqu'à la Révolution française (date de sa suppression). Elle devient ensuite une caserne, une écurie et un dépôt.
    Il faut attendre le XIXe siècle pour qu'une famille finance les rénovations du couvent. Puis, au cours du XXe siècle, la totalité des Jacobins a été restaurée.

    Le rendez-vous à lieu devant l'entrée de l'église. Il nous est demandé de nous asseoir dans une chapelle. Quelques minutes s'écoulent et nous voyons arrivé un moine... quelque peu mécontent de nous surprendre ici.

    Il consent toutefois à nous faire visiter les lieux, à la condition de dire que nous ne le connaissons pas si, par malchance, nous rentrions quelqu'un.

    Muni d'une lanterne, notre guide nous livre, à sa façon, l'histoire de l'église (église des Jacobins), du cloître, de la salle capitulaire, du réfectoire, d'une chapelle (chapelle Saint-Antonin) et de ses occupants au fil des siècles.

    Une visite intéressante, riche d'enseignements et traitée avec humour, j'en garde un très bon souvenir. À faire !

     

    Dominicains : religieux catholiques vivant dans les villes, près des centres universitaires. Ils sont nés dans la région toulousaine il y a 800 ans, à l'époque du catharisme et de la croisade contre les Albigeois. Durant la période médiévale, la prédication constitue une activité centrale de la vie des dominicains. C'est en effet le principal moyen qu'ils ont adopté pour lutter contre l'hérésie cathare.

    Jacobins : la première communauté dominicaine de Paris s'est installée en 1219 dans l'hospice Saint-Jacques, dans la rue du même nom. On a donc pris l'habitude d'appeler les dominicains des Jacobins.

    Saint Thomas d'Aquin : grand théologien dominicain, Thomas d'Aquin est un des premiers à distinguer la théologie naturelle (theologia naturalis) et la théologie révélée (sacra doctrina). Parti en quête d'une intelligence de la foi, par la raison naturelle, en s'appuyant notamment sur la philosophie d'Aristote, sa théorie s'insère dans un système théologique chrétien, qui prend en compte la création, l'existence de Dieu, la vie de la Grâce et la Rédemption.

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  • Musée du train et des jouets anciens

    Bienvenue au musée du train et des jouets anciens.

    Installés depuis peu dans l'ancienne école de Crastes (Gers), ce musée nous fait retomber en enfance.

    Tout en écoutant ces passionnés du modélisme, les souvenirs remontent et font surgir quelques sourires. On se rappelle la (plus ou moins) lointaine époque où le temps passé à installer nos jeux pouvait être plus long que le temps à jouer !

    Quatre espaces ferroviaires sont présentés.

    Le premier est une représentation d'une petite ville du Far-West. Tout y est dans le moindre détail. Les indiens, les cow-boys, le saloon, la petite église fichée de son cimetière, la mine, la scierie, les vestiges d'une attaque de chariot et, bien sûr, les trains.

    Le deuxième offre une vue d'une ville d'une époque plus proche de nous avec la gare, la boulangerie, une plage naturiste, une casse automobile et toujours, les trains de marchandises et de voyageurs.

    Le troisième est à une échelle minuscule mais tout autant précise que les deux précédentes représentations. On peut apprécier la minutie du travail pour mettre en place de si petits objets.

    Le quatrième enfin est une ligne de chemin de fer qui nous fait découvrir l'histoire des trains miniatures (trains à clé, trains à piles, etc.).

    Puis vient l'espace jouets. Les mécanos, les manuels et accessoires scolaires, les jeux éducatifs, les poupées, les automates.

    Notre « guide » nous explique tout. Les différentes marques, l'origine des jouets, comment ceux-ci sont récupérés, restaurés (lorsque c'est possible).

    La dernière pièce est dédiée aux enfants qui peuvent s'amuser avec certains jeux à leur disposition.

    Un espace est prévu pour faire une pause en dégustant une gaufre ou une crêpe, avec un café.

    J'ai passé près d'1h30 dans ce lieu magique où l'on apprend beaucoup de choses. À découvrir !

     

     

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